Tatouage égyptien à Lyon

La tradition de tatouage en Afrique, motifs égyptiens et berbères

Tatouage dans L’Égypte Ancienne

Plusieurs momies datant de plus de 4000 ans, des femmes, ont été découvertes à Thèbes. Leurs peaux étaient tatouées par des lignes et des points sur les bras, les jambes et au dessus du nombril.

On a pu aussi observer sur leurs corps des scarifications. Ces rituels avaient pour but de conjurer le mauvais sort. Les prostituées et les danseuses par exemple se faisaient tatouer sur le haut de la cuisse l’effigie du dieu Bès, nain barbu grimaçant et difforme. Ce symbole assurait la protection de la sexualité et des naissances, éloignant les forces du mal, les maladies et autres dangers. Ces tatouages n’avaient pas uniquement cette fonction protectrice, au delà de l’esthétique, les femmes ornaient parfois leur bas ventre d’un poisson afin de s’assurer chance et fertilité.

On prête aussi à cet art des vertus curatrices ou de protection contre les maladies. Une croix tatouée sur le front, un oiseau dessiné sur le bord externe de l’œil offrait un remède aux maux de tête et à la faiblesse d’esprit. Le point était le signe le plus usité, on lui accorde un rôle magique, le cercle lui, délimitait la partie malade ou à protéger.

Tatouage en Afrique se réfère d’abord aux dieux Égyptiens

Isis est le nom grec (en grec ancien Ἶσις / Îsis) d’Aset (ou Iset), la déesse protectrice et salvatrice de la mythologie égyptienne. Elle fait partie de la grande Ennéade d’Iounou (Héliopolis).Isis semble avoir été aux temps anciens la personnification du trône ; son nom en hiéroglyphes signifie le siège. Dans les inscriptions, elle est représentée sous les traits d’une femme coiffée d’un siège (qui ressemble à un escabeau à trois marches). Plus tard, sa représentation change ; on la voit comme une femme portant les cornes de la vache enserrant un globe lunaire (à ne pas confondre avec Hathor).

Malgré certains interdits religieux, en Afrique, on tatoue les enfants dès leur plus jeune âge afin de les prémunir des maladies, d’éloigner le mauvais sort et marquer l’appartenance à un rang social et à une tribu. Il est aussi utilisé à des fins esthétiques, plus souvent sous la forme de « V » emboités les uns dans les autres et encrés essentiellement sur les mains et le visage. L’histoire de tatouage en Afrique est très longue et roche en motifs.